309 « … le droit de savoir » oui
« Le tueur lui a non seulement pris la vie mais il lui a [aussi] ôté la conscience de sa mort, il l’a privée du passage, moment certes terrifiant mais que l’on devrait considérer comme un droit individuel, le droit de savoir qu’on quitte l’existence. » La pensée que cela puisse m’arriver (mort subite de quelque nature que ce soit) m’est insupportable…
312 « l’époque objet » ?
« Sa proximité, son intérêt pour l’époque objet de mes
cours faisaient d’elle une étudiante attentive […]. »
315 « Même si… intérêts. » ?
« Même si le temps avait passé, la preuve donnée par des universitaires que des mensonges éhontés avaient été assénés pour couvrir l’assassinat d’un président en exercice et d’un sénateur amené à le devenir, cette remise en perspective de l’histoire, entamait la foi accordée à la parole d’un État visant à l’hégémonie de ses intérêts. »
316 « cède à son charme… » nuance ?
« Je n’ai jamais pu déterminer si j’ai finalement cédé à son charme ou si elle m’a littéralement envoûté. » Dans le premier cas, il y aurait une part de volonté : « j’ai volontairement, de mon plein gré, cédé à son charme ». Mais le charme fait partie de l’envoûtement et le résultat est le même. Ou alors, l’envoûtement supposerait une perte de conscience : je ne sais pas que je suis envoûté. Mais il en a conscience puisqu’il en parle et c’est donc la même chose…