Je l’ai avalé dans la journée ou plutôt, je devrais dire : j’ai avalé les trois-quarts dans la journée pour peiner à le finir au soir. Tout allait bien, cette histoire d’une fille d’aristocrates à l’après-guerre (le sous-titre est : « crépuscule de l’aristocratie ») réduite à l’ordinaire m’intéressait, le français était correct et assez bien écrit (si j’excepte le passé simple dans les dialogues et l’imparfait du subjonctif – quel réalisme). Et tout à coup, la traduction s’est détériorée et quelque chose de bancal s’est installé dans l’histoire (je suis sûr que le français y a sa part), notamment l’introduction du marxisme dans le testament du frère qui confine au ridicule – et le passé simple).

(À ce propos : Dazai était de la haute, a mené une vie dissolue – alcool, drogue, etc. –, s’est suicidé à trente-neuf ans après une série de tentatives. C’est Naoji, le frère de Kazuko…)