Leonardo se meurt
d’un amour secret et impossible pour Bianca Maria, sa sœur. Est-ce
parce que j’en ai un dans mon sac que je pense à Tennessee Williams ?…
Un mélodrame (un peu) dans l’ombre de Cassandre (dont du reste j’ai
oublié l’histoire). Pas mal. Quelques accents shakespeariens dans le
dernier acte (par ailleurs purement explicatif, redondant, porte ouverte et donc
inutile et superflu – sans compter la chute qui ferait hurler de rire
aujourd’hui)…
De l’histoire d’Eleonora Duse, dans
l’introduction, traductrice de Shakespeare et actrice de renom qui prend
(arrada – arreda) une mansarde au dernier étage du palais Wolkoff
sur le Canal Grande (p. 8). C’est d’ailleurs à Venise que
d’Annunzio et Eleonora se rencontrent pour la première fois (puis
s’aiment).
8 novembre 2002