42 : « On ne maigrit pas au régiment ;
on y prend de bonnes couleurs, des chairs fermes, des muscles souples. La cuisine simple, le grand air, le mouvement,
voilà ce qui donne la santé. »

56 : « Un deux, un deux… du matin au soir,
les jeunes soldats poussent à l’envi le cri monotone : un ! deux !
Excellent exercice qui donne de la force aux poumons et de la cadence au pas. Lorsque le caporal commande : en avant ! le soldat porte le poids du corps sur la jambe droite. Au commandement : marche ! le pied gauche part en avant, élégamment tourné en dehors : il se pose à 75 cm du droit, le talon droit levé, tout le poids du corps portant sur le pied qui touche la terre. Le soldat porte ensuite la jambe droite en avant, le pied passant près de terre, pose ce pied à même distance et continue ainsi... »

161 : « Aux bons l’honneur, aux méchants la peine.
Plus nettement tracées que partout ailleurs dans la vie, deux voies s’offrent à nous au régiment : le chemin du bien, le chemin du mal. Le chemin qui monte : Il est rude d’abord, puis moins difficultueux, et plus on va, plus l’horizon est large, l’air pur, le ciel bleu. Cavalier ou soldat, brigadier ou caporal, maréchal des logis ou sergent, sous-lieutenant, lieutenant, capitaine, commandant, colonel, général, voilà tout ce que l’avenir promet à l’honnête homme qui a l’amour du métier, le goût du travail, l’intelligence ouverte, l’esprit droit. Au bout du chemin, une vieillesse honorée, le sentiment du devoir accompli et la joie d’avoir donné quelque fierté aux vieux parents. »
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