Après L’Escadrille, je suis allé jusqu’au poste de secours du Bonobo, ai regagné l’appartement et nous sommes rentrés à Tourbe. Nous avons passé une bonne heure ensemble à emballer nos livres, je suis allé à la poste, Jaouen est passé remettre à Laura des choses de son appartement en Argentine ; il est enchanté des deux mois qu’il y a passés avec Apolline, il nous en a parlé une bonne heure en avalant quelques vodkas. Après un casse-croûte en compagnie des cris de Pedro (« the terrible twos », dit Éléonore, « but he’s three » « still, it’s the terrible twos »), j'ai fait un peu de télé molle avec Éléonore, puis nous sommes montés tandis que Laura achevait de ranger le foutoir qu’elle avait réussi, je ne sais comment, à « déposer » sur le parquet du séjour en moins de cinq minutes après notre retour (Pedro l’y a un peu aidée). J’ai poursuivi Psychogeography que j’avais difficilement parcouru par bribes dans le métro, puis dans le ferry. Je n’ai toujours pas compris de quoi il retourne ; de l’effet du lieu sur l’esprit, et vice-versa. Debord l’aurait inventé, « psychogéographie » en français. Pour l’instant, la démonstration de l’auteur (extrêmement académique) ne m’éclaire pas et (donc) ne me convainc pas, et ce que je viens d’en lire dans Wikipedia (succinct, mais tout de même), pas davantage…

 

30 décembre 2015