Coursdonc, un peu de campagne, puis Marais d'Ail, et, à partir de là, en passant par Lénin, Chermin, Glewin, Vroudin, une succession ininterrompue de petites villes tristes, mornes, moribondes et vilaines, avec une nette accentuation à la traversée de la frontière entre Nord et Pas-de-Calais, ce jusqu’à Haine (la bien nommée) qui détient le pompon... La population et la qualité des puces sont à l’avenant. Joie de retrouver ce Pas-de-Calais profond aux abords des mines avec ces échantillons inénarrables des sous-couches sociales ; le soleil sur tout cela n’y peut pas grand-chose. Je fais les stands en quatrième vitesse, parvient malgré tout à trouver des choses pas trop mauvaises, dont L’Échange de Claudel…
28 août 2005