
C'est ma mère, il y a des
mois de cela, qui m'en avait recommandé la lecture. Elle avait insisté pour que
je le prenne. « J'ai tellement de choses à lire, maman. » Elle
avait insisté davantage et j'avais fini par le prendre. Depuis, il traîne sur
la tablette du bureau d’Éléonore, recouvert par le gros Jourdain et quelques exemplaires de la Petite
Illustration série théâtre, et, dessus, l'exemplaire de La Monadologie de Leibnitz (à Tibère), en
cours depuis des mois et que je ne parvenais pas non plus à poursuivre et à
achever. Hier, j'ai fait le ménage de cette tablette où reposent
en outre une paire de lunettes de soleil, l'appareil Minolta de l'album de
famille, un doigt de plastique, une lime à ongles, un flacon d'essence à
briquet. C'est ainsi que je suis retombé sur Chalais dont j'avais complètement
oublié l'existence.