Bonjour Mr Grudzien,
Je dois dire tout d’abord que je suis resté pantois devant votre réponse. En effet c’est la première fois qu’un vrai écrivain m’écrit. En tous cas je vous remercie d’avoir pris personnellement la plume pour me répondre.
On le dit souvent, « La critique est facile, l’art est difficile », aussi ce que j’ai écrit ne vaut que pour une impression personnelle concernant Léo, le « narrateur-héros » de votre livre (et pas pour celui qui l’écrit). Peut-être est-ce Laura qui maintient volontairement cette distance pour ne pas « casser le rêve »? Dans votre livre tout semble se passer comme dans un rêve et parfois un cauchemar, voire une vision !
Ces soldats déjà morts parachutés d’on ne sait où, nuit après nuit, que Léo et Laura, par la fenêtre de « leur » chambre, regardent tomber sans bruit sur le sable de la plage. Je ne peux voir cette scène, et certaines autres comme la barge que suit un Léo fiévreux avec son appareil photo, essayant de graver le visage de la petite, qu’en noir et blanc. Je dirais même que votre ouvrage est très « filmographique », une certaine patte Fellinienne des années 50/60. Je sais que c’est très onéreux de tourner un film mais sait-on jamais? Ce qui est sûr c’est que ce ne sera pas du « grand public ».
Pour ce qui est des livres de Carlos Castaneda, j’ai lu du premier jusqu’au huitième. Beaucoup d’encre a coulé sur ses écrits et sur lui, mais ce qui est certain et logique c’est qu’il ait dissimulé les adresses et les noms des personnes.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Carlos_Castaneda
Cordialement,
Emerald Burnhoven
Puis...