J’arrive à la fin du troisième et dernier volume, il me reste à peine cinquante pages. J’en suis à son aventure avec Lia, la petite Juive d’Ancône, qui a tout de même quelques relents d’affabulation. Mais qu’importe : il prend de l’âge, s’en inquiète (et cette inquiétude va à la fois pour l’homme qu’il était à cette époque, quarante-sept ans, et pour celui qui rapporte les faits quelque vingt années plus tard) et rien n’est plus naturel que de donner un tour favorable à une histoire qui, peut-être, s’est achevée par un fiasco total. C’est du reste le retournement de situation qui sonne faux… Il me reste cinquante pages, et je me demande s’il est parvenu à raconter son retour à Venise, si la mort ne l’a pas devancé. Il dit quelques dizaines de pages auparavant : « Je le raconterai à son tour. » Ce tour est-il arrivé ?...
1er octobre 2007