
J’ai achevé l’étude
critique consacrée à Bernardin. Très belles pages, pertinence (pas toujours),
lucidité. D’une certaine manière, cela me réconcilie avec lui, Casa. Ce matin,
j’ai lu le texte « Loterie grammaticale » qu’il a lancé à Paris en 1760 et dont
l’originalité consiste – opposée en cela à celle de Gênes en vigueur à
l’époque – en ce qu’elle remplace les chiffres par des syllabes (voir première
phrase, p.
1 144)… De là, tirage de quatre combinaisons : mono, di, tri,
quadrisyllabe, les trois dernières devant former un mot choisi au départ par le
joueur. Voir pages 1 146, quatrième et cinquième paragraphes.
Suit « Projet d’une nouvelle méthode au bénéfice de loto de Rome ».
(Au fait, d’où vient le mot « loto » ?) (De l’italien « lotto », un lot, tout
simplement). Le loto est un moyen qui procure « au souverain un
argent comptant que le public lui verse de lui-même, mais sans se plaindre »,
puis « […] l’établissement d’une imposition qui, au lieu d’être
pesante, divertirait […]. » Puis premier paragraphe p. 1 152 qui,
d’une certaine manière, va dans le sens de ma
discussion avec Léo ce midi...
17 avril
2002
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