« Ceux qui sont nés pour gouverner n’ignorent pas que le peuple a besoin de passe-temps, qu’il a besoin de s’occuper par quelque amusement, l’oisiveté étant toujours dangereuse, et ils sont donc sages s’ils lui procurent des occupations innocentes qui le distraient et l’empêchent de s’abandonner aux vices auxquels sa nature le porte. Le peuple doit être amené à faire tout ce à quoi le gouvernement tient et cela avec le plus d’habileté possible, sans qu’il soit jamais contrarié dans ses défauts, mais en étant guidé avec sagacité et aidé au besoin, avec une condescendance prudente, et des remèdes qui agissent de sorte que son esprit impulsif perde la force de le conduire aux excès. »