Sur Les cent mots de la sexualité que je viens de vendre, repose Casa échappé de sa prison. J’ai bien fait de le relire, c’est épatant (et j’en ai conservé davantage de souvenirs que je n’aurais pu le penser). La facilité avec laquelle lui et Balbi percent murs et plafonds à l’aide d’un morceau de fer me semble un peu extravagante, et je n’ai pas bien saisi comment ils ont fait pour passer du toit à l’intérieur du palais à l’aide d’une échelle (providentielle, tout de même) ; ça ne fait rien, c’est réjouissant et quelle que soit la manière dont cela s’est passé, il s’est bien évadé, c’est avéré. Je note le nombre de croquignols de ma propre main qui marquent les marges ; je pense qu’il s’agit de la seule et unique fois que j’ai accepté de le faire – au crayon gris, un simple effleurement, et je peux toujours les effacer, mais je ne le ferai pas, évidemment, cette trace doit subsister. Je suppose que j’y ai recouru pour mener à bien mon « étude », encore que je me demande jusqu’où elle est exhaustive car la première trace (une croix) apparaît à la page 81 et la dernière trace (une flèche descendante) à la page 225. Je n’ai pas encore vérifié, mais il me semble bien que le relevé commence aux alentours de la page 40 ; il est possible que j’aie commencé sans marques pour ensuite m’y résoudre, mais pourquoi ne suis-je pas allé jusqu’au bout ? (Non : c’est la page 227, deux traits parallèles //, peut-être pour marquer la fin du récit dans Histoire de ma vie – j’utilise les // pour marquer, dans mon journal, l’achèvement d’une saisie). Il est vrai que ce qui suit concerne son périple une fois qu’il est arrivé à Mestre et ce n’est sans doute pas dans Histoire… J’ai passé l’après-midi en alternant Casa et la mise en ligne de livres sur une plate-forme de vente. Je continuerai jusqu’à épuisement de mes sept cartons de l’épuration. Je ne sais pas encore où je vais placer ces livres ; sans doute dans le grenier avec ceux de ma seconde boutique (deuxième, à présent)…
29 janvier 2023