Terrasse, je viens de rentrer. Chez les voisins bruyants, la télé marche ; il ne manquait plus que ça… Je suis fatigué et un peu gris (je n’ai pourtant bu qu’un seul verre – il n’est pas impossible que l’âge joue, que ce soit l’alcool ou la fatigue). À présent, j’avale des amandes à la chaîne avec un Valpolicella classico. Sur la route du retour, j’ai fait un crochet par la librairie près de Madonetta ; pas de Fiabe, un Baricco que je n’avais pas, mais qui ne m’inspirait pas (sorte de recueil de critiques), quelques Calvino. J’ai acheté Gli amori difficili. En le feuilletant une fois rentré, je me suis aperçu que je l’avais déjà ; me reste plus qu’à y retourner demain… Cette journée se sera passée sous le signe du bruit : les ouvriers, San Barnaba et à présent la télé (ou la radio) qui diffuse des jeux, évidemment…

 

19 septembre 2013