Je me demande si je ne vais pas laisser Gli amori ici. J’ai jeté un œil sur la petite bibliothèque de la chambre : à peine une vingtaine de livres si j’excepte quelques guides de la ville, et n’y figure que des saletés, en anglais (évidemment), dont deux Donna Leon (bien sûr). Un livre en italien de Calvino lui donnera un peu d’air et d’allure ; et puis, j’y laisserais une trace de moi ; una traccia da me… (Ou « di me » ? J’ai l’impression que les deux peuvent se dire et qu’il y a une nuance ; le premier, « da me », serait une trace qui vient de moi – mais pas forcément de moi-même.) Je vais laisser un mot en page de garde : Una traccia da me. Guido Graziano, 20 settembre 2013. Je suis allé le chercher, l’ai feuilleté et tout à coup me suis demandé s’il s’agissait de la même édition ; du coup, j’hésite (mais qu’est-ce que ça peut faire, je peux toujours le racheter)… Je pense avoir acheté et tout lu de Tabucchi. À présent, je pourrais m’attaquer à Calvino, profiter de la publication de l’intégralité de son œuvre chez Mondadori