Douche. Auparavant, j’achevais Confiteor, quel beau texte (euphémisme : c’est magnifique, magistral, l'un des plus beaux textes que j’ai lus). Je vais le conserver  malgré son encombrement… En parallèle, durant ces derniers jours de lecture, je « travaillais » à Mai (non, il s’agit bien d’un travail), j’en suis au 6 juin. Je suis désespéré, ça me déprime complètement (sans que ça n’ait de rapport avec Confiteor, les deux n’ont rien à voir l’un avec l’autre – encore qu’il y ait la confusion des temps et, parfois, des personnages, et c’est d’ailleurs, je ne sais plus si je l’ai dit, ce qui m’a poussé à retourner en mai) – et, à ce titre, il m’a fourni une idée, que je ne suis pas sûr d’utiliser, je verrai, mais ce serait un bon moyen de contourner certains obstacles, dont celui que constitue la narration des passages liés à Olivette où je lui parle directement, et le moyen de contourner cet obstacle serait de mêler le « tu » et le « elle » – mais ne l’ai-je pas fait ailleurs ?... (Il me semble que j’avais essayé avant d’y renoncer.) C’est principalement ce qui la concerne qui ne va pas. Je lis et suis catastrophé et n’arrête pas de dire « ce n’est pas bon, ce n’est pas bon ». C’est même franchement mauvais. Mais, de toute manière, l’ensemble ne va pas : c’est encore trop entaché de l’ancienne écriture, celle de son temps – comme c’est froid et mal écrit – et des journals publiés. Bref, réécrire, revoir, réécrire. C’est infini, je n’en verrai jamais le bout ; et, qui plus est, j’ai l’impression que ça ne m’intéresse plus (cinq ans séparent cette nouvelle lecture de la précédente)…

 

4 juin 2020