Journée entièrement passée à la maison. Je poursuis Bernanos avec un intérêt égal.
J’attendais avec impatience le passage qui correspondait à la seule image
qui me restait du film ; en vérité, la seule image que j’en avais
vue, qui m’avait tant frappé et à laquelle j’avais consacré
quelques lignes à ce moment-là
J’y suis parvenu et j’avoue que,
d’une certaine manière, je suis déçu. Mais c’est la faute au film,
à l’image qui a trop d’imprégnation : on devrait interdire de
mettre les livres en images ; ou, pour le moins, on ne devrait jamais
céder à la facilité de s’y laisser prendre avant d’avoir lu le
texte d’où elles sont tirées. Il m’est également difficile de voir
autrement Donissan que sous les traits de Depardieu, et c’est
d’autant plus gênant que le physique ne correspond pas.
10 mars 2002