Je suis à mon clavier, attrape Questa storia, en poursuis la lecture. Le père et le fils sortent du restaurant, lui un peu gris du bon vin bu ; ils marchent dans la nuit de la ville et le père parle du monde à son fils. « On n’est jamais seuls car dans nos veines coule le sang de ceux qui nous ont engendrés. » Puis dit cette phrase qui, pour je ne sais quelle raison, me frappe dans sa simplicité et son évidence : « Alle volte non facciamo altro che finire lavori lasciati a metà. E iniziare lavori che altri finiranno per noi. » « Nous ne faisons rien d’autre que d’achever les travails qui n’ont pu l’être. Et commencer des travails que d’autres finiront pour nous. » (Je remarque de nouveau que ça me semble plus « fort » en italien...)
8 décembre 2007