Chambre après le repas et les cadeaux. À midi, j’ai accompagné Betty, David, Armel et Louis au pub du village. « Will it be open ? » ai-je demandé. « Maybe not », a répondu David. Il l’était et, à notre grande surprise, plein à craquer. Nous avons consommé à l’extérieur (moi une Guiness) à une table en terrasse, au soleil (deux voitures des années dix étaient garées à l’extérieur), avant de disputer une partie de pool à l’intérieur. Nous sommes revenus par un chemin particulier que nous a montré David (j’oublie toujours qu’il a vécu ici, que c’est sa région, la maison où il a vécu enfant ; hier soir, il nous a beaucoup parlé, à Annabelle et à moi, alors que nous goûtions le pousse-rapière qu’il nous avait offert pour Noël, de ses parents, principalement de sa mère, et de l’histoire du meilleur ami de son père, qu’il n’aimait pas – il y a eu comme des relents de nostalgie, alors que la veille il disait, lui qui prône le présent à toutes forces, qu’il ne pouvait supporter le « c’était mieux avant »). Puis champagne, repas, j’ai un peu forcé sur l’agneau, les pommes de terre, le vin ; je suis un peu cuit. Je pense que ça va être le moment du Christmas pudding. En attendant, je vais aller en griller une dehors. (Louis fume – est-ce surprenant ? –, a perdu son paquet. Il s’est roulé une cigarette au pub avec mon tabac.) Je ferai la liste de mes cadeaux plus tard (je me suis senti un peu honteux de n’avoir rien offert à qui que ce soit, mais qui s’en est aperçu dans le chaos qu’a été la « remise » des cadeaux, une bonne centaine au bas mot ?)...