Berio dit en préambule : « Que peut-on dire sur la musique ? Il n'y a rien à en dire. » C'est pourtant ce qu'il s'emploie à faire deux cents pages durant... Je m'attendais à une personnalité à la mesure de l'œuvre. Il n'en est rien. J'ai l'impression que n'importe quel compositeur ou musicien actuel pourrait dire la même chose, c'est-à-dire : pas grand-chose ; ou alors, des évidences théoriques canalisées par son parcours au sein d'un monde particulier, parcours très semblable à une multitude d'autres au sein de ce même milieu. Il ne sort rien de tout cela, preuve peut-être que la tâche d'un compositeur est bien de faire, et puis de se taire...
Quelques notes à reporter...