« As I embraced Gabrielle, I visualized, as Vaughan had taught me, the accidents that might involve the famous and beautiful, the wounds upon which erotic fantasies might be erected, the extraordinary sexual acts celebrating the possibilities of unimagined technologies. In these fantasies I was able at last to visualize those deaths and injuries I had always feared. I visualized my wife injured in a high-impact collision, her mouth and face destroyed and a new and exciting orifice opened in her perineum by the splintering steering column, neither vagina nor rectum, an orifice we could dress with all our deepest affections. I visualized the injuries of film actresses and televison personalities, whose bodies would flower into dozens of auxiliary orifices, points of sexual conjunction with their audiences formed by the the swerving technology of the automobile. I visualized the body of my own mother, at various stages of her life, injured in a succession of accidents, fitted with orifices of ever greater abstraction and ingenuity, so that my incest with her might become more and more cerebral, allowing me at last to come to terms with her embraces and postures. I visualized the fantasies of contented paedophiliacs, hiring the deformed bodies of children injured in crashes, assuaging and irrigating their wounds with their own scarred genital organs, of elderly pederasts easing their tongues into the simulated anuses of colostomized juveniles. »
« Alors que j'embrassais Gabrielle, j'ai vu,
comme Vaughan me l'avait enseigné, les accidents qui pouvaient englober le
célèbre et le beau, puis les blessures sur lesquelles des images érotiques
pouvaient être érigées, puis les extraordinaires coïts célébrant des
technologies encore à imaginer. Dans ces images, j'étais enfin capable de voir
les morts et les lésions qui m'avaient toujours effrayé. J'ai vu ma femme
blessée dans une terrible collision, sa bouche et son visage défoncés et un
orifice, inédit et excitant, ouvert dans son périnée par la colonne de direction
brisée, ni vagin, ni rectum, orifice que nous pouvions revêtir de nos affections
les plus profondes. J'ai vu les blessures d'actrices et de personnalités de
télévision sur les corps desquels auraient fleuri des douzaines d'orifices
auxiliaires, points de conjonction sexuelle avec leur public formés par la
technologie déviante de l'automobile. J'ai vu le corps de ma propre mère, à
diverses étapes de sa vie, blessée dans une succession d'accidents, pourvue
d'orifices d'une abstraction et d'une ingénuité plus grandes, de telle manière
que l'inceste que je consommai avec elle ait pu devenir de plus en plus
cérébral, me permettant ainsi de faire face enfin à ses étreintes et à ses
postures. J'ai vu les fantasmes de pédophiles satisfaits, qui louaient les corps
déformés d'enfants blessés dans des accidents d'automobiles, étanchaient et
irriguaient leurs blessures de leurs propres organes génitaux balafrés, et ceux
de vieux pédérastes insinuant leur langue dans les anus artificiels
d'adolescents colostomisés. »