Je suis à la terrasse du Rio Terra dei Catecumeni, là où Léo et moi nous étions installés la dernière fois. J’ai parcouru les Zattere sous le soleil. Du terminal San Basilio (alors que je débouchais de San Sebastiano) est sortie une troupe de plusieurs centaines de touristes auxquels j’ai été contraint de me mêler le temps que je les dépasse. Il n’y a plus de bancs sur les Zattere. J’en ai cherché d’autres sans en trouver. En désespoir de cause, je suis ici. Je prends un autre café, suis toujours aussi fatigué. À la table voisine, se trouvent deux hommes, une femme, deux enfants. Les enfants et l’un des hommes, qui parle italien et français, portent des maillots rouges ornés d’une croix blanche et en grandes capitales le mot SWISS. Ils me distraient un peu de ma lecture. J’irai bien sur Giudecca, mais j’hésite à resquiller. Nous n’avons jamais été contrôlés. Vais-je risquer le coup ?...

 

retour