Nous avons monté les bagages, Gentilescha m’a dit que l’appartement serait prêt à midi, puis je suis parti avec mon sachet Cafoscarina ; dedans, le tabac et Barnum. Je suis allé Piazzale Roma acheter mon billet de bus (« seven euros », m’a dit la blondasse), puis suis allé jusqu’à San Barnaba prendre un café à la terrasse face à l’église – on a ses habitudes, n’est-ce pas ? J’y ai lu, puis je suis passé devant la boutique de deuxième main Calle Barnaba où Éléonore s’était déjà arrêtée ; j’espérais trouver une idée de cadeau dans la vitrine. Rien. Puis j’ai fait le tour par Zenobio, S. Margherita, San Rocco, S. Agostin. Lorsque j’ai quitté la terrasse, il a commencé à pleuvoir. J’avais un quart d’heure d’avance en arrivant à l’Orio ; les terrasses couvertes étaient pleines ou prêtes pour le repas ; celle de la pastecceria était libre, je m’y suis assis ; ils ont tardé à venir prendre ma commande, je suis reparti pour la casa. Tout était ouvert, les trois appartements en état de ménage. J’ai demandé au frère de Gentilescha si c’était fini. Ça ne l’était pas tout à fait, mais je pouvais entrer. J'ai attendu sur le terrasse. Il pleuvait toujours...

 

29 septembre 2012