Dernier jour (avant-dernier, mais je ne compte pas la journée de demain qui sera celle de l’attente, une journée charnière que je serai « contraint » de passer à l’extérieur, en espérant qu’il fasse beau). Petit déjeuner et je viens de reposer I Barbari. J’ai l’impression de survoler plutôt que de lire. Il passe le monde en revue, pointe du doigt les barbares qui conduisent le monde à sa fin, globalisation, etc. Il n’est pas convaincant, en tout cas ne me convainc pas. Beaucoup de mots pour ne pas dire grand-chose (et se répète beaucoup) ; il n’y a rien que je ne sache et que peut-être, beaucoup de monde ne sache (mais je me fais peut-être des illusions). Le football, le vin, les livres, la musique. J’attendais la musique car c’est sans doute dans la musique que se manifestent de la manière la plus flagrante et la plus dévastatrice ce qu’il appelle les barbares. Mozart, Beethoven, Wagner, ça ne va pas plus loin et il ne dit rien de ce qu’elle est aujourd’hui, c’est-à-dire un pur produit d’asservissement. Il parle de la musique classique comme s’il n’y avait qu’elle. Je développerai plus tard, je ne me sens pas les idées assez claires… Il fait froid. Le ciel est dégagé, il y a du soleil, mais il fait froid et j’ai du mal à fumer avec la fenêtre ouverte...