Le soleil inonde la cour. J’avais achevé le 24 mai de Mai entamé il y a un mois et m’étais installé à la table du jardin avec Baricco. J’étais à peine assis que la voix d’un Italien était provenue de la terrasse du second, puis un autre homme. J’ai lu deux lignes, puis ai essayé de suivre leur conversation. Je pense qu’ils étaient en train de nettoyer l’appartement avant l’arrivée des locataires suivants. (Les barbares, ce sont aussi ceux qui louent des appartements que des Vénitiens pourraient habiter – mais que dire des Français qui les louent pour huit jours ?) Je n’ai pas perçu grand-chose. Les marteaux tapent ; de chez les voisins bavards proviennent la voix de deux femmes (ou deux voix de femme ?). Je vais faire une deuxième tentative de lecture (mais ils sont encore dans l’appartement)…
24 octobre 2014