Mal fichu toute la journée, léger vertige,
estomac embrouillé, je n’ai pas fait grand-chose, un peu de guitare, un peu de
piano. J’ai achevé Le boulevard périphérique. À un moment donné, ça
m’avait enthousiasmé et, finalement, je ne sais trop qu’en penser. Entrelacement
de deux histoires, l’une, celle du cancer, est trop longue – les funérailles et
ce qui s’en suit me paraissent inutiles, n'ajoutent rien. C’est bien écrit
(« une belle écriture » dirait mon lecteur inconnu), bien fait, mais je ne suis
pas impressionné, pas bouleversé. Je note incidemment que Bauchau est mort il y
a cinq ans à l’âge de quatre-vingt-dix-neuf ans et qu’il en avait
quatre-vingt-quinze lorsqu’il a écrit Le boulevard (à moins qu’il ne
l’ait écrit bien avant ; 2008 est la date de la première édition). Si c’est le
cas, chapeau…
(Je ne sais pourquoi, j’ai souvent pensé au Millet de
Lauve…)
17 avril 2017