
Ceci pour dire que Louis-François Lejeune, auteur de
cette inoubliable fresque, avait certainement de l’humour. Car on ne me
fera pas croire que cette gourde, dont la présence là est un défi au bon sens,
est tombée là par hasard, même hasard qui lui a fait prendre l’aspect
d’une bite. N’est-ce pas, Louis ? Je terminerai
par cette question, déjà posée du reste : pourquoi un subterfuge lorsque
les circonstances ne l’imposent pas ? (je m’étais posé la même
question au sujet des revues olé-olé – que c’est joli –
des années cinquante qui présentaient des femmes aux jambes écartées, mais
au pubis gomme, effacé, martiennisé.) Tu sais que ce genre de
toiles sont passionnantes ? Ça fourmille de détails, dont certains tout
aussi intrigants que celui du sexe camouflé (voilà le terme : camouflage).