Figurent deux reproductions de combats : Combat
de Guisando, de Lejeune, puis Révolte du Caire, de Girodet. Inutile
de te faire la description, même superficielle, de ce type de toiles : des
sabres, des entremêlements de corps, des visages de haine, de fureur, de
férocité : un en mot, c’est la bagarre. Mais ce qui est intéressant
ici, c’est que dans chacune de ces deux toiles apparaît un corps nu, et
un seul ; un corps d’homme. Le premier, renversé sur un cheval
couché et assailli de toutes parts, est prêt à se faire massacrer par des
piques, des balles, des flèches, des sabres. Le second, lui est debout, et se
bat. Il a le visage féroce, le bras prêt à frapper de son sabre un officier
ennemi ou rival (j’ignore de quelle nationalité : la même ? ou
sont-ce deux peuples ennemis ?). Son bras gauche soutient un personnage
inconscient, richement vêtu (officier aussi, sûrement, puisqu’il tient
encore – mais assez mollement – un sabre) ; je note la
curieuse position de cette main qui semble agripper un sein –
féminin ; c’est d’ailleurs ce que j’ai cru avant de
constater que le personnage en question avait une moustache, ceci explique cela… Voilà pour le décor…