L’autre jour, en cherchant des livres de Ballard en français pour Clémentine (voir Vermilion Sands), j’avais remarqué que j’avais conservé la version française de The Unlimited Dream Company, Le rêveur illimité. À l’intérieur figurent deux marque-pages bien fournis en notes. À l’exception d’une phrase (« Par moments, trop vouloir en faire. À d’autres, voir trivialité » ; j’ignore si elle se rapporte au contenu du livre ou non), elles ne concernent que des mots inconnus de moi à cette époque (avant 1989, il n’y a pas d’ex-libris). Ces marque-pages sont en réalité deux exemplaires d’un carton d’invitation que Léo et moi avions créé à l’époque de nos expositions radiophoniques… (Après examen, il m’apparaît qu’il ne s’agit pas de mots ignorés, mais de mots relevés, je ne me rappelle pas dans quel but – celui d’une analyse, sans doute – et que font-ils dans l’exemplaire français ??? Et, comme c’est drôle : j’en trouve deux autres dans l’exemplaire anglais, suite des deux précédents – eux aussi verso de la même invitation…) Je ne sais pas encore si je vais me séparer de cet exemplaire (j’aime assez sa couverture, et je pense que c’est pour elle que je ne m’en étais pas séparé)…

 

15 mars 2022