Béatrice et Gilles sont venus passer trois jours à la maison. Au moment de leur départ, j’ai remis à Béatrice Vermilion Sands et L’île de béton (à elle, pas à lui : « Je ne lis pas de romans », m’a-t-il dit). Je leur avais parlé de Ballard à la terrasse de la digue de Wimereux où nous avons mangé. J’avais pensé à Crash, mais je ne l’avais pas en français. En traduction, il ne me reste que les moins intéressants (que je ne relirai sans doute jamais), comme Sécheresse ou Le vent de nulle part », mais aussi (je l’ai remarqué en passant ma ballardothèque en revue), Vermilion Sands et L’île de béton. (En vérité, je pensais à IGH et c’est au moment où je lui ai remis L’île de béton que je me suis rendu compte que je m’étais trompé – et je n’ai pas Concrete Island, de la même manière que je n’ai pas Vermilion Sands en anglais ; les textes figurent dans l’intégrale de ses nouvelles, mais je suis tout de même un peu étonné de n’avoir aucun exemplaire du recueil en anglais)…

 

4 mars 2022