À ma droite, le livre d’Adolpha Une vie bien renger. Nous l’avons acheté à Adolpha même ; il porte sa dédicace, ainsi que celle de Rémi qui a assuré à la fois les illustrations et le lettrage, en l’occurrence la copie manuscrite du texte d’Adolpha (c’est-à-dire un travail phénoménal) ; l’ensemble est assez étonnant (« trash » dit Mia). Ça vient de sortir, ça a été tiré à mille exemplaires et c’était en vente chez Léo lors d’une soirée « d’inauguration ». Mia l’avait organisée. Il y avait les livres, une « décoration » spéciale (Mia me tuerait si elle savait que j’appelle ça une décoration), des toiles d’Adolpha et des figurines en papier, des petits cadres éclairés faits par Rémi avec certaines de ses illustrations. Il y avait à boire et à manger (très bon chou rouge de Mia, j’ai oublié de la féliciter), de la musique pas fort, une trentaine de personnes (dont une énigmatique troupe de jeunes gens dans le jardin), un éclairage judicieux. Adolpha était aux anges et a poussé la chansonnette. (J’allais oublier Edgar qui, en plus de sa barbe d’ermite grec, arbore désormais des dreadlocks). Le tout était popote, calme, paisible.

 

25 novembre 2012