Je suis passé à la poste chercher le colis de Comballot (c’était bien cela). J’en avais un autre à prendre, celui-là adressé au Lys. C’était, comme je le pensais, le Garde-Mémoire de l’APA. Évidemment, j’ai immédiatement cherché mon nom. Je figure à la cote 254, il y a deux colonnes et demi signées Gilles Alvarez (aurais-je secrètement souhaité que ce soit Lejeune qui les signe ?). C’est étonnant, et d’une grande justesse ; pertinent et perspicace. En outre, il est manifeste qu’il m’a lu avec attention. Cependant, je relève une lourde faute, première phrase qui est une citation et qui dit : « C'est l'ensemble tel qu'il se présente ici davantage que l’amitié en soi, qui est intéressant. » Cela est censé être une note à la visite de l’expo de Buren. Ça n’avait pas le moindre sens. Je viens de vérifier et en effet, il s’agit d’ « unité » et non d’ « amitié ». À l’inverse, je trouve cette chose assez intéressante qui est un parallèle entre les deux lieux qui me caractérisent, c’est-à-dire la cave des archives au bureau et le grenier à la maison ; je n’y avais pas pensé. En outre, coïncidence, c’est avant-hier que m’est apparue l’image du grenier comme lieu de ma vie. Le reste à demain…

 

8 juillet 2002