Il y a deux cent quatre-vingt-douze échos, je porte le
n° 254. J’ai dit ce que je pensais que mon échotier. Tous les documents
sont classés chronologiquement, le plus ancien datant du temps de la
Terreur. Suit un index analytique. Par curiosité, j’y ai cherché ma cote.
Cela m’a permis de constater que je ne figure pas dans une
« autobiographie à la première personne » (ils n’ont pas commis
l’erreur), mais j’apparais dans « journal ». Je
n’apparais pas dans « histoires d’une famille » ou dans
« enfance-jeunesse », mais dans « épisodes d’une
vie ». J’ai ensuite la surprise de me retrouver dans
« administration » et si je suis dans « arts et lettres »,
je ne figure pas dans « musicien, chansons ». Je ne figure pas non
plus dans « santé », ni dans « amitié » (je n’ai pas
d’amis) ; par contre, je suis bien dans « amour » (il
n’aurait plus manqué que ça que je n’y sois pas) et dans
« double culture » à l’entrée « France-Pologne ». Je
ne suis pas dans « éducation », ni dans « engagement social et
ou politique », ni dans « foi, religion, croyance » (moi qui en
déborde), ni dans « goûts personnels » (je n’ai pas de goûts
personnels ; mes goûts sont empruntés), pas dans les
« guerres », ni dans la « persécution des Juifs » (qui
bizarrement est réduite au minimum), ni dans « maladie », ni dans
« marginalité » et « paternité », pas dans « parcours
social » non plus. Mais je me retrouve, et c’est assez surprenant,
dans « relations familiales » et pas dans « sexualité » et
« solitude » ; pas dans « vacances » et pas dans
« vieillesse », et, surprise, pas dans « voyages »…
Mais je me trouve bien dans le Nord à Tourbe…