J'entame Ornifle. Je le lis et en même temps pense
à ce que je vais « devoir » en dire tout en sachant que je ne pourrai rien en
dire ; alors, je m'efforce de lire simplement, de goûter simplement sans penser
à rien d'autre qu'à lire et au plaisir que j'en tire. Car que puis-je dire
d'Anouilh ? éternelle question que je me pose à chaque fois que je lis l’une
de ses pièces, question sans réponse, du moins dans l'immédiat de la lecture,
question que je laisse au hasard de résoudre, un jour, peut-être, où ça viendra
de soi sans que j'aie à me casser la tête pendant la lecture (au fait, qu'en
dit François Chalais dans son livre ?). Et au fait
encore : Anouilh cinéaste, je l'ignorais encore il y a quelques jours, jusqu'à
ce que je découvre ce titre intrigant dans mon magazine télé : Les deux sous
de violettes, titre qui, pour je ne sais quelle raison (quel menteur), me
fait arrêter au nom de son auteur. William du bureau me l'a enregistré ; je
pourrai le découvrir dans quelques jours...