Nina est passée faire le ménage (pas très bien), je l’ai trop payée, comme d’habitude ; puis je suis allé à la poste, à la banque, chez le fleuriste, faire des courses ; j’ai achevé le 2 juin, Éléonore est rentrée d’Angleterre, je l’ai emmenée à la Parenthèse, elle est allée se coucher, j’ai casé comme j’ai pu le monceau de denrées qu’elle a rapportées d’Angleterre, dont des kilos de farine qui suffiront à l’année (« Mais c’est pour toi, le pain ! »), je me suis fait un café pour oublier la tasse d’eau chaude qui m’a été servie au restaurant et enfin, je me suis installé au salon pour attaquer le deuxième acte avant le troisième de L’Hurluberlu ; me reste le quatrième que je vais aller lire au lit… (Est-il si réactionnaire que cela le Général, et est-il si « moderne » que cela le godelureau ? « Je ne sais pas si cette pièce est moderne, mais en tout cas, elle l’a été », dit le curé. Il y a un mot à ajouter à ma liste : « clairvoyance » et peut-être « lucidité ». Il y a beaucoup de propos que je pourrais faire miens, qu’ils proviennent du Général ou d’un autre, une autre