Ça s’intitule De nos frères blessés, l’auteur est Joseph Andras. C’est l’histoire de Fernand Yveton (non : Iveton), seul « Français » exécuté – guillotiné – pendant la guerre d’Algérie (il se dit algérien, pas français). L’écriture est parfois un peu gauche et « prétentieuse » – il joue à l’écrivain –, mais c’est (forcément) intéressant. (Il n’a fait que poser une bombe qui n’a même pas explosé et n’était destinée qu’à du matériel ; j’ai du mal à croire qu’il ait été condamné à mort et, finalement, non gracié.) (1955, on coupait encore des têtes…) Cette nuit, alors que je me glissais dans le lit, j’ai de nouveau connu ce curieux phénomène de déplacement du champ de vision avec une sensation de nausée. J’avais encore cette légère nausée au réveil accompagné d’une lourdeur à l’arrière du crâne. Je ne me sens pas très bien. (C’est la quatrième fois en trois ans ; est-ce que je peux parler de « fréquence » ? Il n’empêche, c’est inquiétant…)