Je ne sais combien de temps ça a duré. Éléonore était partie se coucher, il était loin de minuit. Je me suis levé, me suis fait un café ; suis allé me chercher une cigarette, suis revenu m’asseoir dans le sofa. Mais, au bout d’une dizaine de minutes, c'est revenu et de nouveau ma tête a basculé. Je pouvais très bien céder et aller me coucher. Mais il était à peine minuit, ce qui signifiait que j’aurais trop dormi et passerais le lendemain dans le cirage et avec un épouvantable mal de crâne. Pourtant, à minuit je me suis retrouvé au lit. J’avais Anouilh avec moi, mais il m’a été impossible même de le tirer à moi et encore moins de l’ouvrir. J’ai capitulé. Ai éteint, me suis endormi.

 

20 février 2005