Je viens du palier du premier où j’ai enlacé Éléonore pour la nuit. « What time is it ? » « Midnight. In one minute. » « Oh, I’m going to miss the news ! Otherwise, I’ll have to wait till the next one. » J’ai refermé la porte, suis monté, me suis installé dans le rocking-chair pour y poursuivre Les enfants, mais sans grande conviction ; le passage consacré à la scolarité et à l’éducation m’ennuie un peu, d’autant qu’il s’agit d’une sorte de résumé de la première édition (« conclusion », disent-ils ; où est l’intérêt, alors ? Je note qu’on ne sait exactement de quels enfants il s’agit, de quelle classe sociale ; des enfants favorisés, j’imagine ; mais les autres ? est-ce l’absence de traces qui l’empêche d’en parler ou faut-il simplement en déduire – c’est logique, d’une certaine manière – que les autres sont tout simplement analphabètes – comme l’étaient les filles, même issues de classes favorisées, il en parle à un moment donné). J’ai l’impression de généralités, de raccourcis (mais c’est bien le propre d’un résumé, non ?) et ça m’ennuie. Alors, j’ai repris Vinyl Cafe diaries.

 

28 février 2015