Une première, pas tant le fait d’écrire à cette heure-ci (encore que ça soit rare) que celui d’être au soleil, à mon second bureau. Je m’étais installé dans le rocking-chair avec ma première cigarette, prêt à attraper un livre ; mais lequel ? Rien ne me tentait, j’avais pris au passage Mercier, avais avisé Les enfants après m’être demandé, pour la énième fois, où était passé La sposa, l’avais ouvert, avais lu les premières lignes du chapitre où je m’étais arrêté, la pensée du journal m’était passé par l’esprit – et surtout la journée d’hier, terrible –, et il ne m’avait plus été possible de continuer…
21 mai 2015