Je suis rentré tard du concert au Blockhaus (Sosthène en duo avec un pianiste), me suis fait un café et, avec une énième cigarette, ai entamé mon troisième recueil de Zweig, Wondrack. C’est la première nouvelle, inachevée : la première partie était dactylographiée, la seconde à l’état de manuscrit qui a été plus ou moins arrangée. J’ignore si la fin était celle de Zweig, j’en doute un peu. Ça pourrait parfaitement se terminer de cette manière, fin ouverte ou en impasse (en suspens), mais je ne l’imagine pas l’avoir adoptée… Il y est encore question de guerre. Zweig y travaillait lorsqu’il s’est suicidé (c’est drôle comme son suicide m’a marqué et me marque encore, et je me demande dans quelle mesure cet acte ne participe pas à l’attirance que j’ai toujours eue pour lui – à l'image d’Eva ou de Sylvia). Je l’ai proprement avalée. Ce matin, j’ai entamé la deuxième, La Scarlatine. Il me semble que je l’ai déjà lue