Je lis, arrive à la dernière ligne de la page 27, tourne, il n’y a plus rien : la page 28 est vierge. Je l’ai regardée durant quelques secondes, étourdi, autant par la surprise que par l’effet qu’elle a produit sur ma lecture achevée par force ; c’est alors que ce texte qui aurait pu être insignifiant prend toute sa puissance. C’est Printemps au Prater, courte nouvelle de Zweig, première de deux qui composent un livre que j’avais acheté à Re-Store. Il a dix-neuf ans. Je viens d’entamer la suivante La Scarlatine, plus longue, et suis de nouveau emporté. D’où provient cet attrait que j’ai toujours eu pour Zweig ?...