« […] le fait que son existence est migrante et
“ jamais identique à elle-même ”, relève d’un cynisme comparable à celui que
l’on voit dans la vulgarisation de la pensée de Deleuze et de Guattari
lorsqu’est célébrée la figure du schizo dont l’existence pulvérisée et
rhizomatique est censée pulvériser le bouclier protecteur paranoïaque et “ protofasciste ”
de toute identité figée. Ce qui, pour le sujet concerné, relève d’une expérience
d’intense souffrance et de désespoir, la marque même de son exclusion, de son
impossibilité à participer aux affaires de sa communauté, est vanté – du point
de vue du théoricien postmoderne, extérieur, bien adapté et “ normal ” – comme
l’ultime affirmation de la machine désirante subversive. » « Célébrée » est souligné et la marge droite
porte