Note à :
« Le visage d’Esther était empourpré. La honte la
torturait. Elle osait à peine jeter un regard oblique sur le petit être nu et
épanoui qu’elle tenait à regret sur ses genoux tremblants. Élevée dans l’horreur
de la nudité, selon les principes sévères de son peuple, elle regardait avec
dégoût et avec une crainte secrète cet enfant plein de joie et de santé qui
dormait maintenant d’un sommeil paisible. » La note : « Zweig oublie que la nudité ne sera admise dans
l’art qu’au moment de la Renaissance. Le catholicisme n’était sans doute pas
moins sévère que le judaïsme à cette époque. Ainsi dans les deux religions, les
femmes ne pouvaient-elles découvrir leurs cheveux en public. » Intéressant. Mais la nudité concerne-t-elle aussi
les enfants (je pense, bien sûr, à toutes les représentations de Jésus
dans les
bras de Marie) ? Si je considère la note sur la Flandre, je suis assez enclin à
douter de cette affirmation...