Prendre un train pour arriver une heure plus tard à l’aéroport, puis prendre un autre train une heure plus tard pour revenir au point de départ une heure plus tard. Dans les deux cas, j’y étais seul. Au moment où j'ai atteint les arrivées du terminal, mon portable a vibré, je n’ai pas eu le temps de le sortir de mon sachet, c’était elle. Je l’ai appelée. Elle était encore à Madrid. Le vol suivant partait trois heures plus tard pour arriver en fin d'après-midi, soit sept heures plus tard. Alors, je suis rentré en me demandant durant le trajet si je n’allais pas y retourner trois heures plus tard. À l’aller, j’ai achevé Les prodiges de la vie. (Au retour, Présence de la mort...)
30 juin 2008