« Groupés en Burschenschaften, ainsi qu’on appelait ces corporations d’étudiants, le visage couturé de cicatrices, ivres et brutaux, ils étaient les maîtres de la salle des actes, à l’université, parce qu’ils ne se bornaient pas comme les autres à porter casquettes et rubans, mais de solides et lourds gourdins. Sans cesse provocants, ils s’attaquaient aux étudiants tantôt slaves, tantôt juifs, ou catholiques, ou italiens, et chassaient de l’université ces jeunes gens sans défense. » Vienne, à la fin du XIXe siècle, c’est-à-dire pas très loin de la boucherie à venir...