Zweig est victime d’un cambrioleur, que la police attrape, qui lui est confronté. On lui demande s’il veut porter
plainte. Lui répond non, tout naturellement. Et le cambrioleur est relâché. Première bizarrerie. La seconde :
« Tandis que chez nous et dans bien d’autres pays l’accusation en cas de délit se fait d’office, c’est-à-dire que l’État, de sa propre autorité, prend en main la justice, en France, la liberté est laissée à la personne lésée de porter plainte ou non. […] tandis qu’en Allemagne si, par exemple, une femme, dans un accès de jalousie, a blessé son bien-aimé d’un coup de revolver, toutes les prières et les supplications du blessé ne sauraient la sauver d’une condamnation. » Il ne s’agit pas du même cas de figure, le second étant d’ordre privé, du moins touchant la vie privée. Je doute fort que l’on ait relâché un cambrioleur sans plainte de la victime, qui, lui, a porté atteinte à la vie privée et à la propriété d’autrui...