Zweig rencontre quelques jeunes poètes et écrivains français dont Claudel, Péguy, Suarès, Valéry qui travaillaient « dans le silence et le calme pour un cercle paisible » et « ne rougissaient pas de vivre en petits-bourgeois un peu serrés pour, en revanche, (j’aime cet « en revanche »-là), dans le domaine de l’art, penser avec liberté et audace. » Puis : « Jamais je n’ai vu de femmes d’intérieur plus honnêtes et paisibles que dans ce cercle fraternel : économes, modestes et gaies même dans les conditions les plus difficiles, apprêtant de petites merveilles sur un fourneau minuscule, surveillant les enfants et, avec cela, dans une fidèle intimité spirituelle avec leur mari. Seul celui qui a vécu dans ces milieux, en ami, en camarade, sait ce que c’est que la France véritable. »

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