Je ne vois pas ce que je pourrais écrire à cette heure-ci (quelle drôle de phrase). Je suis exténué. Pour le reste, que de la routine : Mai au bureau (le 11 mai) et repas, télé, rupture de connexion (qui nous a déboussolés pendant un moment – au secours, à l’aide, plus de réseau), puis j’ai repris le Nietzsche de Zweig tout de même emballant (mais, curieusement, sans que ça ne me donne envie de le lire, comme si les mots de Zweig suffisaient), mais insuffisant pour combattre la fatigue (une autre sorte de démon). Je me suis ensuite mis au piano et le résultat a été tout aussi pitoyable. Je vais tâcher de ne pas me coucher trop tard (je crains un peu de retrouver les cauchemars d’hier), histoire de pouvoir avancer dans la longue préface de Calvino…
16 avril 2013