Finalement, l’entreprise de Gélase avec son ami afghan va aboutir. Il a dû faire des concessions, notamment, au sujet des produits qui ne seront pas bio, mais il avait l’air ravi et confiant. Le « restaurant » se situera à deux pas de chez nous ; il y a bien cinq à six kebabs à proximité ; à mon avis, ça ne va pas être simple et je ne suis pas sûr que lesdits kebabs voient d’un bon œil l’ouverture de cet établissement – qui, à la différence des autres, sera « propre » financièrement (mais jusqu’à quel point ? et j’ai bien l’impression qu’il doit y avoir une sorte de mafia dans le secteur). Une fois rentré de chez lui, j’ai repris Zafon, L’ombre du vent, que j’avais entamé au matin. Sur la couverture, Lire affirme : « Si vous avez le malheur de lire les trois premières pages de ce roman, vous n’avez plus aucune chance de lui échapper ». C’est vrai… J’ai vendu ce roman deux ou trois fois, il y en a un ou deux exemplaires dans la maison. L’un d’eux se trouvait sur la table du petit salon. Léo l’avait vu et m’avait demandé si je l’avais lu. « Non. » « C’est un livre extraordinaire ! » Je m’y suis donc mis et j’ai beaucoup de mal à m’en détacher…
14 octobre 2019