494 « pour l’obliger »
« Elle avait été torturée à l’électricité pour l’obliger à avouer devant un magnétophone […]. »
Je présume qu’on l’a torturée pour l’obliger à
parler, mais tel que c’est écrit on pourrait croire que le
« l’ » est quelqu’un
d’autre. La forme juste serait : « on l’avait torturée pour l’obliger… » (Non,
pas sûr…)
506 « La dignité… » ?
« La dignité, c’est la conscience de
l’existence, c’est là que se trouve la force individuelle des
hommes faibles ;
si la conscience de l’existence disparaît, l’existence prend la forme de la
mort. »
Je ne suis pas sûr que ça veuille dire grand-chose. Des êtres sans dignité peuvent parfaitement avoir la conscience de l’existence et pourquoi « les hommes faibles » ? Et qu’en est-il des animaux qui n’ont pas la conscience de l’existence ? Auparavant : « Certes, l’homme n’est pas comme le fétu de paille, mais ce que lui, il veut absolument montrer, c’est que hormis la vie, l’homme possède aussi la dignité. » C’est également un peu branlant, et je souligne au passage ce beau « lui, il »…
510 « formalisées » ?
« Dans la longue file qui passe devant le
cadavre de Mao, à l’époque il a imaginé
dans son cœur toutes ces paroles encore
maladroitement formalisées. »
Formées, sinon qu’est-ce que ça veut dire ? Et la phrase pèse trois tonnes…
La qualité de la traduction se dégrade alors
qu’on approche de la fin. Ce n’est pas la
première fois que je le constate.
L’échéance approche, il faut livrer, alors on bâcle…
521 « aréoles », « de mon pouce » « elle semblait sourire… »
« Il regarda ce corps de femme inconnu, ses
bouts de seins rouges et ses aréoles marron foncé,
ils étaient gonflés […], et
il finit pas y retrouver une cicatrice sombre longue de un pouce. »
« Aréole », effectivement, je l’ignorais. Mais
si cette femme s’était
appelé Anne, il aurait certainement écrit : « le corps de
Anne ».
« Elle semblait sourire doucement, mais sa bouche grimaçait. »
« Son doux sourire était en réalité une grimace. » Par exemple.
23 juillet 2017