
Beaucoup
de livres entamés, et de revues mises au rebut sans même avoir été feuilletées.
Que se passe-t-il ?...
Parmi ces livres, certains ne m'appartiennent pas,
comme La rose, de Walser, premier que je lis de lui, petits textes, à
peine des nouvelles, dont l'ensemble ne me bouleverse guère. J'ai
souvent pensé au Kafka, Un artiste du jeûne, qui, tout de même, m'avait
davantage séduit. J'attends le fameux Institut Benjamina
qu’Edgar et Oliver me vantent tant... Je note tout de même,
dans l'attente de le posséder : Un texte p. 60 intitulé
L'ange. Trado : excès
de littéralité gêne à la lecture, tel que noté sur mon
marque-pages. Puis, p.105, note sur l'amour : « Je
t'aime et je t'ai, et puisque je t'ai, je n'ai pas besoin de te revoir. À quoi
bon se mettre en mouvement pour attraper ce qu'on a déjà ? » Qui
me laisse très songeur...
3 janvier 1996